les djinns, créatures invisibles

Au même titre que nous les hommes, les djinns sont aussi des créatures de Dieu. Dotés de pouvoirs surnaturels, cette créature est imagée comme un personnage terrifiant et fougueux qui sème la panique et la terreur.
Cette conception que les hommes ont les djinns, a suscité chez eux un sentiment de peur et prient pour ne jamais croiser leur chemin.
Pendant que certains fuient ces fougueuses créatures, d’autres par contre invoquent les djinns par leur nom qu’on leur a attribué afin d’obtenir d’eux des services grâce à leurs pouvoirs surnaturels.

Jnoune

Les djinns c’est quoi ?

Le mot djinns nous vient du verbe arabe « Janna » qui signifie cacher ou dissimuler, d’autres par contre définissent ce mot comme étant un « être sombre ».
De toutes les deux définitions du mot arabe nous laisse paraître qu’un djinn est une créature surnaturelle doté d’immenses pouvoirs. Tout comme les hommes, les djinns mangent, boivent, se marient et ont des enfants.

Ils peuvent être chrétiens, juifs, athées, musulmans ou même peuvent appartenir à une autre religion. Les djinns sont beaucoup plus nombreux que les êtres humains, il en existe ainsi de bons comme de mauvais, de mâle comme de femelle.

Il faut noter aussi à cause de leur invisibilité, ils peuvent nous voir, habiter avec nous, nous posséder sans qu’on n’en sache rien. La plupart de leurs habitations se trouvent dans la forêt, des maisons en ruines, des endroits inhabités, dans le désert, etc.

Doté d’immenses pouvoirs, un djinn peut prendre n’importe quelle forme physique qui le chante, il change d’apparence quand il veut.

Les djinns selon l’Islam

Dans la religion islamique, les djinns existent bel et bien et ont été créés par Dieu tout comme Il a créé l’homme.

« Nous avons certes créé l’homme d’une argile sonnante, extraite d’une boue malléable. Quant aux djinns, nous les avions créés, auparavant, d’un feu sans fumée, d’une chaleur ardente »

(Coran 15 : 26-27)

À en juger le sens des 2 versets précités, les djinns sont alors créés bien avant l’homme.
Le jour du jugement dernier, au même titre que l’homme, les djinns seront rassemblés et jugés par Dieu. Ils rendront compte tous sans exception auprès du Seigneur le Très Haut, de leurs œuvres d’ici-bas.

De la même façon qu’il existe des musulmans ou des mécréants chez les hommes, les djinns peuvent aussi en être un et la plupart des mécréants forment l’armée hyper puissante de Satan et se font ainsi appeler les diables. Parmi eux aussi, certains se sont convertis vers l’Islam et qui jusqu’à aujourd’hui continuent de le faire.

Les pouvoirs incommensurables des djinns

Quand on évoque le mots « djinns », la plupart du temps l’homme pense à cet être malveillant, terrifiant, dévastateur, méchant et monstrueux qui hante nos sommeils et sème la pagaille à cause de leurs immenses pouvoirs surnaturels.

Un djinn bienveillant par exemple, ne fera pas de mal à l’homme et parfois même est contraint de se quereller avec ses semblables djinns pour qu’ils laissent en paix les êtres humains. Ils peuvent prendre n’importe quelle forme physique, soit, le djinn prend l’apparence d’un animal, d’un être humain ou d’autres créatures vivantes.

Le prophète Salomon et les djinns

Salomon, fils de David possédait une armée de jinns qui exécutaient tous ses ordres. Les djinns lui étaient fidèlement dévoués et ainsi, lorsque Salomon voulait le trône de la reine de Sabaa sous ses pieds, il demanda à son peuple qui d’entre-deux pouvait le lui ramener et c’était un jinn qui avait répondu à son appel :

« je vous l’apporterai avant que vous ne vous leviez de votre place ».

d’autres rapportent qu’il a dit:

« je vous l’apporterai avant que vous n’ayez cligné l’œil ».

Dans le village de Laynah au nord de l’Arabie Saoudite, l’armée de djinns du prophète Salomon y avaient creusés des puits suite aux ordres du prophète et qui, jusqu’aujourd’hui, font du village de Laynah une des merveilles touristiques. Qu’on le croit ou non, les djinns existent bel et bien.

Auteur/autrice : Fatima Cherak

« Anthropologie de "l’exorcisme" en islam : représentations et pratiques de la roqya en France » Université de Provence, décembre 2007, 2 vol : 367 p., Annexes 205.p, 1 DVD, sous la direction d’Hélène Claudot-Hawad Paru dans Bulletin Amades, 73 | 2008

error: Content is protected !!
Ouvrir chat
1
Besoin d'aide ? Contactez-nous !
Bonjour, comment pouvons nous vous aider ?